Une nouvelle ère s’ouvre dans les relations commerciales entre la France et la Chine. À Paris, en juin 2023, la visite du Premier ministre chinois LI Qiang a donné le ton. Réceptions de haut vol, rencontres économiques stratégiques, échanges nourris entre dirigeants d’entreprises : la diplomatie économique bat son plein entre les deux pays. Dans un monde en pleine mutation, ces délégations officielles tissent des liens durables entre les affaires de la France et de la Chine. Elles forgent des alliances commerciales solides et ouvrent la voie à des collaborations futures.
La nouvelle route des affaires passe par les délégations officielles franco-chinoises
Chaque entreprise française en Chine bénéficie d’un soutien de poids grâce des acteurs économiques comme le Comité France Chine. Ces délégations ouvrent des portes vers des marchés prometteurs, notamment dans des provinces dynamiques comme le Shandong et le Zhejiang. En 2022, le PIB de la première a dépassé les 1000 milliards d’euros. Cela illustre parfaitement le potentiel colossal de ces régions.
Ces délégations officielles franco-chinoises ne se limitent pas à de simples visites de courtoisie. Elles établissent des connexions directes avec les décideurs locaux et facilitent la compréhension des spécificités régionales. Les entreprises françaises ont alors tous les outils en main pour explorer concrètement leur futur marché, rencontrer leurs homologues chinois et structurer leurs projets d’implantation.
Dans les provinces chinoises, les autorités locales occupent une place importante. Leur soutien accélère considérablement les phases d’installation et de développement. Les missions organisées créent alors un cadre propice aux échanges.
Des laboratoires aux usines, l’alliance franco-chinoise trace son chemin
La coopération entre la France et la Chine prend un nouveau tournant. Les deux pays unissent leurs forces pour faire face aux grands enjeux planétaires : transition énergétique, mobilité durable et santé publique. Cette collaboration s’intensifie notamment dans le secteur des technologies vertes, où les investissements croisés se multiplient.
À Shanghai comme à Paris, les centres de Recherche & Développement bourdonnent d’activité. Les chercheurs des deux pays y développent les solutions de demain. Dans cet échange, chacun y gagne. Les grands groupes français misent sur ces partenariats pour accélérer leur développement technologique, tandis que leurs homologues chinois y voient un moyen d’améliorer leurs standards. Cette synergie illustre une réalité : l’innovation collaborative s’impose comme le moteur des relations économiques franco-chinoises futures.
La France à la traîne des investissements en Chine
Avec seulement 1,9% d’investissements directs étrangers (IDE) de la France vers la Chine, l’Empire du Milieu fait figure de parent pauvre. Un constat d’autant plus frappant que l’Allemagne, elle, a placé deux fois plus sur le marché chinois. Pourtant, le terrain n’est pas en friche. Les délégations d’affaires se succèdent entre Paris et Pékin, à l’image de la mission « Ensemble en Chine » qui a sillonné Wuhan et Shanghai.
Ces ponts économiques ciblent les secteurs d’avenir : développement durable, technologies de pointe, innovations vertes. Des domaines qui collent parfaitement aux ambitions chinoises et aux standards internationaux, comme en témoigne l’engagement de Google. Car la Chine change. Certaines métropoles, longtemps dans l’ombre de Pékin et Shanghai, bouillonnent désormais d’opportunités. Les entreprises françaises qui franchissent le pas découvrent des écosystèmes matures et des marchés prometteurs. Mais le potentiel reste largement sous-exploité, alors que la concurrence internationale, elle, accélère.
