Le bistrot est une institution française depuis des décennies. Lieu de rencontre et d’échanges, il forme historiquement le cœur battant des petits villages de France, là où s’organise et se dessine les destins des communautés. Pourtant, ce modèle typiquement français est aujourd’hui menacé par le manque de soutien des instances étatiques et l’exode massif des habitants, attirés par les grandes villes et leurs promesses pas toujours tenues.
Depuis 35 ans, le groupe SOS s’engage auprès des collectivités pour recréer du lien social et des services là où l’État est de moins en moins présent. S’appliquant à offrir un soutien dans des domaines aussi variés que la jeunesse, la transition écologique, l’emploi ou encore les solidarités, il véhicule des valeurs d’entrepreneuriat social en pleine cohérence avec les attentes des citoyens de notre époque. Et leur projet « 1000 cafés », pour un retour des petits bistrots partout en France, en est un exemple emblématique. Présentation.
Un bistrot où la convivialité assurée
En France, les petits bistrots ont toujours été un lieu de rencontre privilégié. C’est ici que se tissent les liens d’une communauté, que les amours se font et se défont et que naissent la plupart des projets collectifs. Au comptoir, la parole est libre et chacun peut exprimer ses attentes. Hors du cadre formel et parfois rigide des instituions démocratiques légales, ce lieu est pourtant menacé par le désengagement de l’État.
Pour contrer cette tendance, le groupe SOS a lancé le projet « 1000 cafés » qui vise à rétablir une certaine fraternité au sein des communes rurales. En soutenant l’implantation de cafés dans les villages désertés par ce type d’établissement, le groupe cherche à renouer le dialogue social et à impulser un dynamisme neuf aux communes qui en bénéficient. Pour en savoir plus, visitez le lien https://www.1000cafes.org/groupe-sos/ !
Une démarche responsable et audacieuse
Les inscriptions pour les 24 premiers projets d’implantation de petits bistrots ont été fermées très rapidement. Ce succès démontre toute la pertinence d’un projet social qui apporte une réponse adaptée au changement de paradigme affectant notre société. L’État Providence est en passe d’être démantelé et ce sont désormais les acteurs privés comme le Groupe SOS qui peuvent seuls soutenir le développement des communes rurales délaissées par les services publics.
Chaque établissement du projet sera géré idéalement par un binôme. Des critères comme le potentiel commercial, le nombre d’habitants ou les horaires d’ouverture détermineront les données exactes et spécifiques des projets locaux. L’objectif est de promouvoir la vie dans les campagnes en offrant la possibilité à des entrepreneurs de se lancer dans l’aventure du commerce de proximité avec des avantages intéressants comme la jouissance d’un logement, l’intéressement au résultats de l’entreprise mais aussi un salaire fixe.
Des petits bistrots au cœur de l’avenir des communes rurales
Si le projet a connu un départ aussi fulgurant, c’est avant tout parce qu’il répond avec à propos à une demande forte de la part de la population. La désertification des campagnes est d’abord le résultat d’un net recul des services de proximité. En soutenant le développement de projets à haute valeur ajoutée pour les habitants, le groupe SOS propose une alternative à l’exode et fait renaître l’espoir dans des régions qui se vident de leur population.
Le projet a déjà entamé les procédures pour lancer l’implantation de petits bistrots dans des régions aussi diverses que la Bretagne, la Bourgogne, les Hauts de France ou le Grand Est. Il reste malgré tout beaucoup à faire tant les demandes affluent. C’est en effet plus de 650 demandes qui sont remontées et le projet « 1000 cafés » est toujours ouvert aux candidatures. Une promesse d’un avenir plus social, plus juste et plus radieux pour toutes les petites communes de France !