Vivian Maier fait partie des photographes ayant vécu secrètement de sa passion de la photographie durant toute sa vie. Elle a passé une grande partie de sa vie à photographier son environnement. Avant sa mort en 2009, toutes ses œuvres sont découvertes et partagées avec le grand public et les amateurs de photographie à travers des expositions d’exception. Pour un photographe amateur, ses archives photographiques racontent toutes une vie et exposent la ville de New York sous un angle que de nombreuses personnes n’ont jamais vu.
Qui est Vivian Maier ?
Vivian Maier est née le 1er février 1926 à New York et issue d’une famille immigrée européenne qui est venue s’installer aux USA. Sa passion pour la photographie lui est survenue alors que sa mère et elle vivent avec Jeanne Bertrand après la séparation de ses parents. Cette célèbre photographe et talentueuse sculptrice a donné à Vivian Maier l’amour de la photographie dès sa plus tendre enfance.
Elle découvre la France à l’âge de 6 ans et repartira pour les États-Unis à l’âge de 13 ans. Une fois adulte, elle repart pour la France et décide de s’adonner davantage à la photographie en prenant ses sujets en photo alors qu’ils sont en pleine action. Passionnée insatiable, pour elle, chaque occasion est bonne pour prendre des photos et immortaliser un événement. Si le ciel est absent de ses photos, chaque cliché est à la fois intime et étouffant.
En 2009, elle décède dans une maison de convalescence suite à une chute sur la glace. Elle obtient donc sa célébrité post-mortem.
Son parcours dans la photographie
Ses premiers clichés, elle le réalise avec un Kodak Brownie avant d’opter pour un modèle plus évolué. Dans son quotidien, elle exerce le métier de nurse tout en réalisant des photos qui restent sa première passion. En 1956, une famille lui offre un logement de fonction dont la salle de bain privative est rapidement devenue sa chambre noire pour le développement de ses photos.
Les 120 000 négatifs dont une grande partie a déjà été développée sont découverts en 2007 après sa mort dans un garde-meuble vendu aux enchères. La majorité de ses photos sont en noir et blanc, mais il fut un temps où elle s’est adonnée à la photographie en couleurs. Elle excelle essentiellement dans la photographie de rue et fait très peu de prises de vue en intérieur.
Pour des raisons financières, elle décide de mettre la photographie de côté et se voit même contrainte de vendre son matériel pour subvenir à ses besoins. C’est ainsi que tous ses biens et ses pellicules non développés se sont retrouvés dans un garde-meuble.
Deux ans avant sa mort, c’est-à-dire en 2006, John Maloof découvre ses œuvres suite à la mise aux enchères du contenu de son garde-meuble pour des raisons d’impayés. Ce dernier ne réalise pas encore l’ampleur de l’œuvre sur lequel il est tombé. L’accommodation et la technique d’observation qu’elle développe à travers sa photographie l’étonnent grandement. Ses œuvres sont d’un grand professionnalisme pour une personne qui n’a jamais étudié les fondamentaux de la photographie.