Le sexe est l’une des zones les plus sensibles de votre corps. Un manque d’hygiène ou de mauvaises habitudes peuvent rapidement déboucher sur des problèmes importants comme des infections ou des maladies. Pour cette raison, il est primordial de prendre conscience de l’importance de flore vaginale et de tout faire pour la garder en état de fonctionnement optimal.
Le microbiote vaginal : le point clé
Dès votre naissance se constituent plusieurs microbiotes, que l’on appelle plus généralement « flores ». Ce sont des ensembles de bactéries positives qui, au lieu de vous apporter des soucis de santé, luttent contre les infections et les virus. Chez la femme, il y a trois microbiotes différents : le microbiote buccal (la bouche), le microbiote intestinal et le microbiote vaginal.
Vous pourrez en apprendre bien plus sur un site comme Microbiote Santé. Tout ce que vous faites au quotidien a un impact sur eux.
Si vous avez un microbiote vaginal défaillant, vous serez exposé plus facilement à des infections urinaires ou à l’apparition de mycoses.
De l’hygiène, mais pas d’excès
Certaines femmes pensent que pour en finir avec les infections, il faut multiplier les toilettes intimes. Elles utilisent alors tous les soins qu’elles ont à leur disposition sans se préoccuper de l’impact sur leur flore.
Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, le microbiote est constitué de bactéries positives alors vous imaginez bien que si vous détruisez toutes les bactéries, cela ne sera pas forcément positif.
Il est recommandé de toujours utiliser des soins dédiés aux parties intimes de votre corps. Ils sont moins agressifs et respectent votre flore. Malgré tout, utilisez-les qu’avec parcimonie (un à deux soins par semaine).
La période qui intervient juste après un rapport sexuel est une période clé. En effet, l’homme avec son sexe transmet de nombreux corps étrangers pour votre sexe. Certaines pratiques sexuelles accentuent encore plus ce phénomène naturel. Il est recommandé d’uriner dans les cinq minutes qui suivent un rapport et de vous laver. En faisant ainsi, une bonne partie des bactéries disparaît.
D’autres règles classiques sont à respecter. C’est le cas de votre lingerie. Cela ne sert à rien de prendre soin de votre sexe si chaque jour, vous le recouvrez avec une petite culotte qui a traîné sur le sol toute la nuit.
Changez vos sous-vêtements tous les jours et mettez les propres dans des lieux sains comme un placard fermé, un tiroir d’armoire régulièrement nettoyés.
Consultez rapidement votre médecin en cas de problème
Les statistiques montrent que de plus en plus de femmes ne consultent jamais de gynécologue. Or, il est très important de le faire pour détecter les éventuelles maladies graves ou anomalies au niveau du vagin, mais aussi avoir un diagnostic de l’état de votre flore.
Cependant, même si vous n’avez pas un gynécologue, vous pouvez en parler à votre médecin traitant. Beaucoup de docteurs sont tout à fait capables de vous conseiller si vous constatez l’apparition d’une mycose ou souffrez d’une infection urinaire.
Il faut agir rapidement et ne pas laisser les choses s’empirer. Par exemple, de simples infections urinaires, seulement douloureuses et gênants au départ, peuvent finir en des infections beaucoup plus préoccupantes au niveau des reins.
Attention, d’autres comportements comme votre alimentation ont des conséquences sur votre microbiote vaginale. Sur cet article, vous verrez qu’il est nécessaire d’apporter des probiotiques, soit naturels soit par des complémentaires, à tous vos microbiotes. Une mauvaise nutrition, composée uniquement d’aliments gras et industrialisés, n’offrent pas ces probiotiques.
La pratique d’un sport ou une diminution de vos prises d’antibiotiques sont aussi conseillées pour votre corps. Qui l’eut-crû, pratiquer un jogging peut être positif pour l’hygiène de votre sexe !