Est-il possible de trader le Forex en toute sécurité en Afrique du Sud ? Aujourd’hui, je vais répondre à cette question. C’est un fait que les pays africains sont actuellement parmi les dix premiers qui cherchent régulièrement à en savoir plus sur les crypto-monnaies et le trading, selon Google.
La popularité des crypto-monnaies n’est pas due uniquement au bitcoin, mais plutôt au fait que dans les pays où l’inflation a tendance à être élevée, les gens veulent chercher d’autres solutions à leurs problèmes.
Ils ne sont pas non plus très sceptiques à l’égard des crypto-monnaies, contrairement à d’autres continents. L’Ouganda, le Kenya et l’Afrique du Sud sont les trois principaux pays qui effectuent des recherches sur le Forex en Afrique et qui sont susceptibles de se lancer dans le trading.
L’engouement pour le bitcoin
Entendre parler de types d’échanges décentralisés est très attrayant pour l’Afrique, qui y voit une opportunité d’en faire plus, et non quelque chose qui constitue une menace. Dans leur cas, les crypto-monnaies et le Forex serviraient à réduire la corruption, qui est très élevée, à apporter le développement et à rendre le processus plus rapide, et ils espèrent que le gouvernement le moins corrompu sera mis à la disposition de leur peuple.
À partir de là, il n’est pas nécessaire de se demander pourquoi les gens sont si enthousiastes à l’égard des crypto-monnaies (en particulier le bitcoin). C’est la population la plus intéressée à adopter les crypto-monnaies comme monnaie courante.
Le phénomène nigérian
Il semble que le Nigeria soit la principale force à l’origine de la vague de crypto-monnaies. Leur volume hebdomadaire de peer to peer a doublé, passant de cinq à dix millions de dollars. Imaginez la rapidité avec laquelle le marché se développe et ce qu’il pourrait apporter.
Même si le Nigeria est en tête en ce qui concerne le potentiel, selon les rapports, l’Afrique du Sud a le pourcentage le plus élevé de propriétaires de crypto-monnaies, soit environ 15 %. De nombreux éléments indiquent que les investisseurs s’intéressent à l’Afrique, car c’est l’endroit idéal pour développer le marché des crypto-monnaies, ce qui aiderait de nombreux pays à évoluer.
Les défis
L’un des principaux problèmes est l’Internet, ce qui est très étrange puisque l’Afrique dispose de l’Internet le plus rapide au monde. Le problème n’est pas la vitesse, mais plutôt le nombre minimal de personnes qui y ont accès, car de nombreux pays luttent contre la pauvreté. En Afrique, environ 40% de la population utilise l’internet presque quotidiennement.
Le problème le plus important est qu’il n’y a pas de réglementation des échanges de bitcoins en Afrique du Sud et que le gouvernement ne souhaite pas faire de déclaration sur les crypto-monnaies.
Malgré cet intérêt, le bitcoin et les crypto-monnaies en général sont interdits en Afrique. De plus, on ne trouve que 20 points de vente de bitcoins sur le continent, ce qui est assez peu si l’on considère qu’il y a 10 267 points de vente dans le monde.
Ce qui pourrait inciter les régulateurs à agir
Les investisseurs pourraient être la clé du développement d’un marché stable des crypto-monnaies et inciter le gouvernement à agir. L’ensemble du continent en bénéficierait grandement, et c’est pourquoi les régulateurs ont proposé des licences assez strictes, sans pour autant considérer les crypto-monnaies comme légales. Cela semble négatif, mais j’espère que les choses évolueront dans le bon sens depuis que les régulateurs ont commencé à s’intéresser au marché.
Le trading et l’économie
Malgré tout, l’Afrique du Sud compte de nombreux traders de Forex (et autres), et le meilleur conseil que l’on puisse leur donner est de rechercher un broker international certifié. Le plus important est de trouver une société certifiée, car de nombreux escrocs attendent que quelqu’un morde à l’hameçon.
Soyez attentif à l’inflation dans votre pays, car elle peut souvent perturber le processus de trading. Comme je l’ai mentionné, il est excellent d’avoir un broker qui effectue des transactions internationales, mais choisissez quelqu’un d’Afrique du Sud. Personne ne connaît son pays et ce qui s’y passe, si ce n’est ses habitants.
La devise (ZAR) peut toujours être un problème pour ceux qui sont situés en dehors de la région et qui utilisent une devise de base différente (s’ils négocient des paires, pas de crypto).
La fluctuation entre les devises telles que le ZAR et le JSE peut être un défi, et quelque chose d’inattendu peut toujours se produire.
La fluctuation peut être utilisée à votre avantage, mais seulement lorsque vous devenez plus expérimenté sur le Forex. Dans le cas contraire, elle peut réduire vos bénéfices et nuire à l’ensemble de vos opérations. La bourse de Johannesburg peut être affectée par de nombreuses questions internationales, il n’est donc pas facile de la prévoir.
Conclusion
Bien que déroutant et excitant à la fois, je recommande de trouver d’abord un bon broker qui en sait beaucoup sur les événements à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Ensuite, si vous êtes débutant, vous pouvez commencer à en apprendre davantage sur le Forex en général, sur son fonctionnement et consulter votre broker avec tout ce que vous savez, car les réglementations changent constamment. Le moment venu, vous pourrez commencer à trader en toute sécurité, à condition de suivre ce qui se passe.
