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Mutuelle pour particulier

Les Français abordent rarement un sujet aussi délicat que la mort. Pourtant, il faudra bien s’y préparer d’autant plus que les funérailles coûtent en moyenne plus de 3 500 €. Pour alléger cette charge financière au moment de leur décès, de plus en plus de particuliers souscrivent à une assurance. Afin de faire le bon choix, il est d’ores et déjà conseillé de se renseigner sur les solutions de prévoyance individuelle prévue pour cette situation.

L’assurance obsèques : la formule la plus populaire

Comme son nom le suggère, l’assurance décès permettra à la famille du défunt d’offrir des funérailles décentes à leur proche décédé. Dès que le décès de l’assuré a été constaté, la compagnie d’assurance versera la somme promise aux bénéficiaires. Le capital est généralement attribué au conjoint survivant. Effectivement, ce montant servira uniquement à s’acquitter des frais relatifs aux obsèques. Voilà pourquoi cette solution de prévoyance est souvent plafonnée à 10 000 €.

En pratique, ce soutien aide les membres de sa famille à mieux appréhender le deuil. Après la perte d’un être cher, il faut régler de nombreuses démarches administratives dans des délais relativement courts. Si des préoccupations financières s’ajoutent à la tristesse et au stress, les personnes chargées de l’organisation des funérailles se sentiront plus démunies. Souscrire une assurance permettra d’alléger la charge émotionnelle engendrée par un décès inattendu.

Malgré tout, cette forme de prévoyance offre une protection financière assez limitée. Les bénéficiaires devront s’acquitter des dépenses associées aux obsèques en priorité. Par la suite, ils pourront garder la somme restante. Ce montant dépasse rarement plus de 2 000 €. D’où l’intérêt de contracter une assurance décès.

Qu’est-ce qu’une assurance décès ?

Cette formule octroie davantage de libertés. Comme pour le cas d’une assurance obsèques, l’assureur verse le capital épargné dès que le décès de l’assuré a été confirmé. Toutefois, ce montant peut dépasser 10 000 €. En outre, les bénéficiaires choisiront eux-mêmes l’affectation de cette somme. Cette souscription sert principalement à faire face aux obligations financières immédiates ou à garantir la sécurité matérielle du conjoint. Effectivement, il existe de nombreux modes de versement. Le souscripteur à la possibilité d’opter pour un paiement échelonné ou pour le versement d’une rente. Cette première solution permettra par exemple de financer les études de ses enfants alors que la seconde est destinée à maintenir le train de vie de sa famille. En raison de ces subtilités, les particuliers confondent cette offre avec une assurance-vie. Pourtant, cette dernière correspond davantage à un placement financier qu’à une prévoyance individuelle.

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Il faut savoir que les banques exigent souvent aux épargnants de contracter une assurance décès dans le cadre d’une demande de prêt. Lorsque le remboursement d’un crédit s’étale sur plusieurs dizaines d’années, l’emprunteur prend cette mesure à titre de garantie. Dans ce cas, l’établissement bancaire sera le bénéficiaire du contrat.

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