Dans beaucoup de jardins, petits ou grands, en ville comme à la campagne, on trouve des poulaillers. Un retour en force des gallinacées qui se révèlent fort utiles pour réduire les déchets du foyer et lutter contre le gaspillage. Ces bêtes à plume sont d’ailleurs si attachantes que l’on a rapidement envie d’avoir des poussins. Mais pourquoi faire l’acquisition d’une couveuse électrique ? Quels critères prendre en considération pour bien la choisir ?
Pourquoi acheter un incubateur artificiel ?
Si les poules font un retour en force dans les jardins de France, c’est certes parce qu’elles sont fort utiles pour lutter contre le gaspillage alimentaire et avoir de bons œufs biologiques, mais également parce que le législateur a modifié sa classification. En effet, elle est désormais considérée comme un animal de compagnie au même titre que le chien et le chat.
Le problème est qu’au bout de trois ans ou un peu plus selon la race, les poules pondent moins, voire plus du tout. Pour les remplacer, vous pouvez donc aller en acheter d’autres, ou, placer des œufs dans un incubateur artificiel pour avoir des poussins.
5 raisons d’acheter une couveuse
Si vous hésitez à franchir le pas, voici cinq arguments qui vont vous décider :
- c’est nettement plus amusant de voir éclore des poussins que d’en acheter ;
- vos enfants vont adorer ;
- c’est plus économique si vous renouvelez vos poules tous les ans ;
- cela évite la souffrance animale, les poussins que vous achetez ayant généralement subi le supplice du bel coupé.
- les poules issues de vos propres poussins seront plus familières et se laisseront approcher sans crainte.
Peut-on utiliser n’importe quels oeufs ?
Seuls les œufs fécondés donnent des poussins. Pour cela, il faut au préalable que le coq ait coché la poule. Si vous n’avez pas de coq, aucune chance donc d’avoir de poussins. Toutefois, de nombreux particuliers en proposent sur des sites d’annonces, notamment sur Leboncoin.
A quoi reconnaît-on une bonne couveuse ?
Couveuse manuelle, semi-automatique ou automatique ?
Comme le souligne cet article dédié aux couveuses, il est judicieux d’opter pour un modèle automatique. Il existe en effet plusieurs modèles :
- l’incubateur manuel : comme son nom l’indique, cette couveuse est totalement manuelle. C’est a vous de veiller à tourner chaque oeuf de manière régulière, généralement toutes les trois à quatre heures maximum ;
- l’incubateur semi-automatique : c’est toujours l’intervention humaine qui permet le retournement des œufs, mais cette fois, elle est simplifiée grâce à une manivelle de retournement ou tout autre dispositif similaire ;
- l’incubateur automatique : vous ne touchez à rien. La couveuse se charge du retournement de manière automatique, généralement toutes les deux heures pour ce qui est des œufs de poule.
Pourquoi retourner les oeufs ?
Quand une poule couve, elle bouge sur son nid toutes les deux heures. De fait, les œufs changent également de position, évitant au jaune de se coller à la paroi, ce qui entraverait son développement. Une couveuse artificielle automatique permet de recréer ce mouvement et d’avoir un taux de réussite supérieur.
Thermomètre et hygromètre, les indispensables
Pour simuler une couvaison, il ne suffit pas de retourner les œufs régulièrement. Deux autres facteurs entrent également en ligne de compte, la température et le taux d’humidité. La première doit être de 37,8°C, avec une tolérance de quelques dixièmes, mais pas plus. En effet, à 38,5°C, c’est la mort assurée pour l’embryon. Même chose si la température dégringole en dessous de 37,0°C.
L’humidité joue également un rôle prépondérant puisqu’elle contribue à l’agrandissement de la poche d’air. Mais cet agrandissement doit être maîtrisé. Ainsi, le taux d’humidité relative doit être de 50% jusqu’au 19e jour, puis de 80% pour les deux derniers jours.
Mais pour maîtriser ces deux paramètres, vous n’aurez d’autres choix que d’opter pour une couveuse disposant de deux systèmes vous permettant un contrôle rapide de la température et de l’humidité.