Vous trouverez ci-joint une aide guidée pour traverser ce moment de douleur.
Organiser la cérémonie des obsèques
Vous devez prendre connaissance de l’existence ou non d’un contrat d’obsèques mis en place par le défunt : l’entreprise mandatée serait alors chargée de respecter les volontés laissées par ce dernier.
Pour les proches, il faut donc rapidement organiser une cérémonie respectant ces volontés s’il les a émises ou choisir pour le défunt une cérémonie qu’il aurait aimée.
Il faut tout d’abord choisir le type de cérémonie religieuse et/ou civile : elles engendrent quasiment les mêmes démarches, si ce n’est que la cérémonie passe par le lieu de culte pour donner un dernier adieu, traditionnellement avec une messe de funérailles.
Les pompes funèbres sont chargées de vous aider à mettre en place tout le cheminement jusqu’au au cimetière. Ses employés seront là pour vous guider parmi les choix qui s’offrent à vous en matière de soins mortuaires, le choix du cercueil, de plaques funéraires et de fleurs, entre autres.
Si vous souhaitez réellement personnaliser ces choix pour les obsèques, vous pouvez :
- contacter un fleuriste indépendant pour offrir une couronne de fleurs à votre goût ;
- prendre connaissance des services de plaques funéraires personnalisées, notamment chez lecoqfuneraire.fr. Cette enseigne dijonnaise de 20 ans d’expérience offre ses services sur tout le territoire français par l’envoi en une journée de plaques funéraires personnalisables par les proches du défunt. Sans indications données par le défunt, les familles aiment choisir un monument qui correspond à sa personnalité. Une épitaphe peut être ajoutée, c’est généralement une phrase qui commémore la vie du défunt ou sa relation avec sa famille, ses amis ;
- le choix du cercueil est également important puisqu’il servira de lieu de repos au défunt. Faites-vous conseiller par votre service funéraire.
Les démarches administratives suite au décès
Dans ce moment de douleur il est difficile de penser aux démarches administratives à mettre en place. Néanmoins, elles sont obligatoires ; veuillez donc prendre connaissance de ces dernières.
Il faut d’abord appeler un médecin qui constatera le décès et établira un certificat de décès.
Veuillez noter qu’en cas de décès suite à un accident ou à un suicide, la famille doit alerter les autorités (police ou gendarmerie) au plus vite.
Lorsque le décès intervient à domicile, les proches doivent également effectuer dans les 24 heures une déclaration auprès de la mairie du domicile du défunt qui établira un acte de décès.
Les entreprises de pompes funèbres peuvent proposer d’effectuer cette démarche pour vous si vous n’avez pas le courage de vous en occuper.
De même, dans le cas d’un décès à l’hôpital ou en maison de retraite, l’établissement en question fait parvenir à la famille l’acte de décès.
La succession pour partager les biens
L’acte de succession se passe chez le notaire. Sachez que le délai de règlement est généralement de six mois. Voici comment il se déroule :
- le notaire établit l’acte de notoriété : il liste les personnes appelées à recueillir la succession ;
- le notaire dresse un bilan complet du patrimoine du défunt : valeurs numéraires, mobilières et immobilières ainsi que les dettes ;
- il accomplit les formalités fiscales liées au décès, c’est notamment le paiement des droits de succession, exigés dans les six mois suivant le décès ;
- le partage ou l’indivision de la succession entre les différents successeurs. En effet, si ces derniers ne parviennent pas à s’accorder sur le partage des biens, il faudra faire appel à un juge pour départager la situation.
Le non-accord de partage de biens peut entraîner des procédures longues et coûteuses, qui font souffrir les familles en deuil. Si vous êtes dans cette situation, prenez conscience du fait que vous disposez de six mois depuis la date du décès pour trouver un terrain d’entente.