En France, ¼ des personnes déclarent manquer de sommeil. Et pourtant, dormir est un besoin vital et indispensable à l’organisme pour se remettre des efforts de la journée, mais surtout pour éviter de perturber l’équilibre tant sur le plan physique, psychologique que cognitif. Sur le ventre, sur le côté, sur le dos, gros plan sur les positions de sommeil pour trouver celle qui favorisera l’endormissement et procurera ainsi un maximum de bien-être.
L’importance de la literie
La position pour dormir est assez personnelle. Et, bien qu’elle le soit, elle est surtout influencée par celui ou celle qui dort à nos côtés, mais surtout par la qualité de la literie. À l’image d’un randonneur parti faire le GR20 sans le bon équipement, il convient également de disposer d’un bon matelas, d’un bon oreiller pour bien dormir.
Nous passons tous à peu près 25 ans de notre vie à dormir, autant que cela se déroule au mieux. Et pour cela, il suffit juste de choisir une bonne literie. Pour le sommeil et pour le corps, les matelas, mais aussi les oreillers à mémoire de forme sont parfaits. Composés d’une mousse à mémoire de forme ou mousse viscoélastique, les éléments de la literie s’adaptent parfaitement aux courbures du corps. Indéformables dans le temps et très bien aérés, la mousse thermosensible qui les composent assure alors un maintien parfait en épousant les formes du corps. Un maintien spécifique qui permet de diminuer les points de pression exercés par le corps et par voie de conséquence, de mieux dormir. Pour autant, pour des raisons d’hygiène et de santé, mieux vaut changer son sommier et son matelas en même temps tous les huit à dix ans. Et surtout, penser également au linge de maison qui vieillit. Raison pour laquelle, il est recommandé de changer sa couette tous les quatre ans, les alèses tous les ans sans oublier les oreillers tous les deux ans.
Les positions … la position idéale
Même si nous ressemblons plus à un asticot qu’à un paresseux durant notre sommeil, que nous nous réveillons dans une autre position que celle adoptée la veille au coucher, il est néanmoins recommandé d’adopter une position d’endormissement la plus bénéfique.
Dormir sur le ventre est la pire des positions. Et pour cause, elle gène la respiration, la digestion, crée des tensions au niveau de la région lombaire, crée une surcharge au niveau des articulations cervicales et thoraciques sans oublier qu’elle favorise la rotation des vertèbres et peut induire des maux de tête. Sur le long terme, elle peut même favoriser le développement du bruxisme. Même si c’est une position rassurante, elle est à bannir tout simplement.
La position du fœtus ou dite du chien de fusil, sur le côté, les jambes repliées ou sur le côté avec les jambes droites n’est pas non plus l’idéale. La colonne vertébrale et le cou sont alors recourbés et les genoux pliés pendant un long moment. Une position qui empêche la cage thoracique de se gonfler correctement, mais aussi une position qui engendre des douleurs, des engourdissements et qui favorise l’arthrite. Cependant, cette position n’est pas totalement mauvaise, si l’on place un oreiller entre les jambes et qu’une seule des deux jambes est pliée et l’autre est tendue.
Une position idéale, celle de dormir sur le côté. Elle évite les reflux gastriques, réduit les ronflements et favorise la circulation sanguine. Et peu importe le côté, il faut alterner pour répartir les pressions sur le corps. Mieux vaut éviter toutefois d’avoir les bras plus haut que les épaules au risque d’occasionner des engourdissements.
Enfin, dormir sur le dos est techniquement la meilleure des positions pour dormir. Elle reste néanmoins peu recommandée pour celles et ceux qui ont tendance à ronfler ou qui ont des problèmes d’apnée du sommeil. Pour les autres en revanche, elle est à adopter sans tarder. Elle offre un sommeil réparateur en raison de la répartition harmonieuse du poids sur l’ensemble du corps et préserve surtout la colonne vertébrale. Les dos les plus sensibles pourront glisser un oreiller sous les genoux pour effacer les tensions dans les bras et le dos.